La natation, la baignade et le jeu dans l’eau sont des activités aquatiques très prisés au Québec. Selon une vaste étude québécoise réalisée entre 2009 et 2015[1], 3 783 000 personnes âgées de 6 à 74 ans pratiqueraient cette activité au moins une fois durant l’année et plus du tiers (34,8 %) d’entre elles le feraient de façon régulière.

La région de l’Abitibi-Témiscamingue n’y échappe pas ! Regorgeant de plans d’eau majestueux, la région offre un environnement des plus favorables pour la baignade, en plus d’être accessible pour tous. Ces occasions de baignade répétées en milieu naturel amènent la notion de sécurité aquatique, particulière au niveau des plages situées directement dans les municipalités. Certaines d’entre elles sont surveillées, d’autres ne le sont pas.

LSAT a récemment partagé l’étude sur les  FAITS SAILLANTS SUR LES NOYADES ET LES AUTRES DÉCÈS LIÉS À L’EAU AU QUÉBEC DE 2009 À 2015 . Les données présentées démontrent que la noyade survenue lors de la baignade connaît une baisse significative depuis les années 1990. Toutefois, elle demeure une préoccupation importante puisqu’elle est au premier rang des causes de décès, avec les activités aquatiques non motorisées, devant les traumatismes mortels associés à la pratique du vélo.

LSAT s’intéresse à la sécurité reliée à la baignade ainsi qu’aux préoccupations de ses partenaires en cette matière. Pour ce faire, les municipalités sont invitées à répondre à un court sondage  qui permettra de brosser un portrait des plages en Abitibi-Témiscamingue et des besoins en matière de sécurité aquatique.

Référence :
[1] BEAULAC, Étienne, BELLEY-RANGER Émilie et TRUDEL, Joanie. Faits saillants sur les noyades et les autres décès liés à l’eau au Québec de 2009 à 2015 – Édition 2020, Trois-Rivières, Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, 2020, 30 pages

Annie Geneau
Conseillère en loisir
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Mis à jour le 9 juillet 2020